Voici les 5 minutes de vie ma vie avec Meadwyn
[ Je suis Meadwyn, fille de Mryan du Rohan. Mon père noble cavalier et vaillant guerrier c'est remarqué à de nombreuses batailles, au fil des ans il acquit le prestigieux statut "d'ami de la Marche". Je n'ai jamais connue ma mère, elle est morte en couche... mon père n'ayant que peu de temps pour moi me confia à ma tante jusqu'à mes 5ans. Cette année-là mon père revint de la garnison de la Marche et décida de m'emmener avec lui pour faire de moi une vraie fille du Rohan. Folle de joie de retrouver mon père j'ignorais que les années qui allaient suivre seraient à la fois terriblement excitantes mais aussi cruellement difficiles, mon père voulant le mieux pour moi n'a pas hésiter sur l'entrainement... dès mon arrivée dans le camp Est de la Marche mon instruction commença.
Il m'enseigna le tir à l'arc, l’arbalète, le pistage, la traque, et la chasse. Sans le vouloir j'ai pris goût au sang sans être cruelle. D'autres personnes m'enseignèrent le maniement de toutes les armes connues, le port des armures, monté à cheval, utiliser la magie à partir de runes ou de pierres, que j'ai détesté!! Les dames de la garnison m'enseignèrent la lecture et l'écriture des langues connues de la Terre du Milieu, l'homme, l'elfe et le nain. Mais elles m’apprirent aussi à bien me vêtir, bien me tenir dans les endroits importants, la diplomatie et la négociation. Comme je vous l'ai déjà dit, ces année furent terriblement éprouvantes mais elles prirent fin lors de mon 21eme anniversaire. J'avais fini mon instruction, il était tant pour moi de choisir une voix. Naturellement j'ai rejoint sans hésiter le rang des chasseurs. Mon père me donna pour l'évènement une jeune jument portant les couleurs du Rohan et de la Marche ainsi qu'une lettre. Il m'expliqua que c'était une recommandation pour les chasseurs d'Archet au Pays de Bree et qu'il était tant pour moi d'aller parfaire mon entrainement ailleurs. Il me jeta dehors et je n'aurai le droit de revenir qu'une fois que j'aurai fait mes preuves dans la Terre du Milieu.
C'est ainsi que par un matin d'hivers je me suis joint à un convoi qui partait pour l'Eriador.]
Meadwyn laissa quelques instants à l'encre pour sécher, roulant les feuilles et appliqua le sceau de la confrérie. Rangeant l'encre et la plume elle posa le rouleau sur une table près de la porte pour penser à le poster. La nuit étant bien avancée et la fatigue l'ayant enfin gagnée elle alla se coucher.
Quelques semaines plus tard...
"Et voila, je me retrouve encore bloqué chez moi pour cause de blessures de montures, décidément ces montures de guerre ne sont pas si résistante que ça! Et je ne vais quand même pas emmener une autres montures dans le Rohan, c'est un coup à les blesser gravement.
Bon et bien je vais devoir passer le temps."
Sur ces mots, la jeune femme sort une liasse de parchemin et de l'encre d'un meuble, s’assied sur son lit et commence à écrire.
"Dans ma précédente lettre je vous ai parlé de mon arrivé dans l'Eriador, il est temps pour vous de connaître la suite. Après avoir erré quelques temps dans le Pays de Bree à courir de ci de là soit après des poules soit après des ours pour des quêtes, une personne que j'estimais comme une amie précieuse m'a annoncé qu'elle était fraichement entrée dans une confrérie. Ne connaissant rien aux confréries dans la Terre du Milieu et avec l'envie de me faire de nouveaux amis, je me suis donc laisser convaincre de prendre contact avec le chef de cette confrérie. Il se nommait Galaenthir, quelques badauds du Poney Fringuant m'indiquèrent qu'il était un jeune champion homme et qu'il était chef des Cavaliers Solitaires. Trouvant le nom amusant et original je me suis d'autant plus intéressé à cette confrérie. Je lui envoya donc une requête d'admission et il accepta de me prendre dans ses rangs. Je fis la rencontre des officiers, des autres membres de la confrérie et de celle qui deviendrait plus tard mon plus grand amour, mais à l'époque je ne le savais pas encore... J'ai eu le loisir et la chance de participer à de nombreuses batailles données contre les forces du mal, nous avons eu notre quota de malheur dans ces guerres, nous ne gagnions pas à tous les coups mais nous persévérions et nous nous en sortions quand même. Notre groupe c'est séparer au moment où je découvris le Forochel, attiré par les neiges éternelles et les monstres de glace je me suis longtemps attardée dans cette région, puis je découvris l'Angmar et l'Erégion que j'ai beaucoup aimé aussi, à ce moment-là mes compagnons étaient déjà dans la Moria à livrer bataille et me pressaient de les rejoindre. Ne voulant rien rater je pris mon temps mais peut-être que je n'aurais pas dû...
Meadwyn essuya les larmes qui commençaient à perler aux coins de ses yeux, plongea sa plume dans l'encre et repris son récit
Je passerai une partie sous silence, car certains événements passés sont trop durs à raconter et appartiennent au passé. Je n'ai pas tout compris ce qu'il s’est passé ce soir-là, je n'étais pas là, mais peu avant d'aller dans la Moria, certains membres décidèrent d'aller dans l'Angmar pour taquiner de l'orques, du gobelins, du trolls et tout autres bestioles s'y trouvant. Malheureusement, il semblerait qu'à ce moment-là le mal était vraiment grand dans cette zone et que certains n'avaient pas la volonté nécessaire pour y résister. Je vous conte ici ce qu'il m'a été rapporté, mais n'y faites pas plus attention que ça! Ne nous juger pas la dessus!! Après une nuit agiter, certains membres atteints d'un sortilège de la main blanche commencèrent à se disputer à propos de sujets futiles et comme un malheur n'arrive jamais seul ils partirent de la confrérie sans plus attendre. Pris de doute à propos de ce qu'il c'était passé, j'ai malheureusement tourné le dos aux Cavaliers Solitaires pour rester avec mon amie qui à participer à la création d'une nouvelle confrérie, pour le peu de respect qu'il me reste pour eux je ne dévoilerai pas le nom de leur confrérie, et ils m'ont tout de suite proposé un poste en tant qu'officier, je ne pouvais refuser. Je ne savais pas tout le mal que la Main Blanche et le Grand Œil avaient fait dans leur cœur...
Cette période fut assez sombre pour moi, je perdis ma première confrérie, je trahis mon chef, je perdis des amis pour me retrouver avec un groupe de personnes que je pensais honnêtes, hélas au bout de quelques semaines passées en leur compagnie je me rendis compte que je m'étais lourdement trompée. Les dommages qu'avaient subis leurs cœurs furent terrible et irréparables et un soir, sans raisons j'ai été pris pour cible de leur colère, je fus lâchement trahis et trainé dans la boue par les mêmes personnes que j'avais soutenues quand ils sont allés contre les Cavaliers. Mon cœur et mon âme furent brisés à ce moment-là, je ne pouvais plus rien faire, ils me laissèrent pour morte dans une grotte au fin fond de la Moria, je ne pouvais plus bouger, j'étais anéantie. Je ne me rappel plus de ce qu'il c'est vraiment passé ensuite. Un nain qui venait chercher du mithril m'a trouvé inconsciente et m'a emmené chez lui, dans les résidences du palais de Thorin, ça fait une sacrée traversée et de ce qu'il m'a dit après mon "retour" j'étais tout juste consciente pour qu'il puisse me nourrir mais ne réagissait pas. Au bout de quelques mois, et surement à l'aide de guérisseurs nains je refis peu à peu surface. J'étais sauvé. Malheureusement, mon sauveur déjà bien âgé voyait ces derniers jours arrivés, n'ayant pas de famille et s'étant pris d'affection pour moi, il me fit don de sa maison et d'information. C'est grâce à lui que j'ai pu retrouver la trace d'une jeune hobbit qui baroudait à droite à gauche dans la Terre du Milieu, grâce à lui j'ai pu retrouver ma hobbit! Je pris très rapidement contact avec elle, et par force des choses je repris contact avec mon ancien chef, Galaenthir. Il accepta de me reprendre dans ses rangs, à la condition de repartir au même niveau qu'une nouvelle recrue. Après les épreuves que je venais de subir, cette nouvelle était merveilleuse. Grâce à mon amour de hobbit et la grande bonté d'un jeune champion j'étais sauvé et j'allais pouvoir reprendre ma conquête de la Terre du Mileu.
Ce bonheur dura quelques années. Peu à peu je repris mes marques chez Les Cavaliers Solitaires, je réussi même à accéder au rang d’officier ! Prenant mon rôle très à cœur, j’enrôlais de jeunes cavaliers dans nos rangs mais aussi d’anciens cavaliers qui étaient sortie de leur retraire, je pensais agir pour le mieux de la confrérie. Mais hélas avec les années je me rendis compte que je n’adhérais plus à l’esprit des Cavaliers Solitaires, je passais plus de temps avec d’autres aventuriers qu’avec les miens et je commençais à suivre un nouveau chemin… un chemin fait d’orques, d’hommes, de magie et de sang, je commençais à suivre de nouveaux compagnons dans les guerres contre les forces du mal, et ça me plaisais plus que tout. Ma confrérie ne comprenant pas mes choix se détourna de moi, mais à l’époque j’avais pris dans nos rang une jeune chasseresse, Hyleria et son ami le ménestrel Yevandir, ce fut un grand plaisir que j’eu à combattre à leur côté mais pour des raisons mystérieuses Hyleria c’est retirée des combats pour laisser la place à une amie, Syrawen, une jeune Gardien des Runes à qui j’ai donné mes maigres connaissances sur les combats. Me voilant la face, nous avons combattu ensemble pendant quelques mois et un beau jour j’ouvris les yeux : je n’étais plus fait pour les Cavaliers, pas que j’étais trop bonne pour eux, juste que je suivais une voie complètement différente… où eux voyaient de l’entre-aide pour de jeunes cavaliers recrutés dans toute la Terre du Milieu moi je voyais des combats et des forces à abattre ! J’aidais toujours mes confrères et amis, par conseils, équipements, sorties mais je n’avais plus de plaisir.
Un soir en ressassant d’anciennes batailles je me suis souvenu avoir combattu plusieurs fois au côté d’une gardienne portant le doux nom de Cairdeas portant les couleurs sombres de La Compagnie Noire. Prenant mon courage à deux mains, je repris contact avec elle. »
[à suivre]