Lizeth
Messages : 1011 Date d'inscription : 14/01/2016 Age : 36 Localisation : Mérida (Mexique) -7h
| Sujet: BG Hors Série n°1 - Spécial Anniversaire d'Orchys - L'enlèvement d'Habricotine Lun 15 Fév - 15:38 | |
| Conté en direct sur TS rien que pour Orchys
ATTENTION ! CERTAINES SCENES PEUVENT HEURTER LA SENSIBILITE DES PLUS JEUNES. J’avais suivi le chef de la confrérie des Cavaliers Solitaires, Galaenthir, sans même lui demander conseil. C’était pour moi une pure évidence d’aller au-devant du danger à ses côtés, car je ne lui faisais jamais confiance sur ses chances de survie. De plus, rien ne pouvait arrêter la courageuse et téméraire Habricotine ! Je m’étais donc dirigée directement vers les écuries, avais attrapé ma selle au vol et préparé Cataclope-Cataclope, mon poney blanc tacheté de noir, en quatrième vitesse.
C’est sur les talons – ou plutôt les sabots du cheval – de Galaenthir que je quittai l’enceinte de la maison de confrérie pour rattraper les affreux Semi-Orques qui avait fait irruption dans notre doux foyer pour le faire flamber. J’avais été sur les lieux lorsqu’ils avaient tiré leurs flèches enflammées, et attrapant ce que j’avais eu sous la main, des rondins de bois pour la cheminée de la salle commune, je leur avais lancé les projectiles avec force et agilité. J’avais fait mouche plusieurs fois, et au bout de quelques lancers, la débâcle était arrivée. Ils furent alors forcés de considérer la retraite, car ils étaient déjà en train de se rassembler et, gesticulant et se criant entre eux, ils parurent enfin prêts à prendre la fuite. Ils n’avaient eu le temps de brûler que le moulin à vent situé quelques pas en avant de la façade de la maison de confrérie. J’allais leur faire payer très cher cet affront !
Le soleil était sur le point de se coucher, et la lumière commençait déjà à décliner. A travers les champs de la Comté, les Semi-Orques couraient vers ce que nous considérâmes comme un camp au milieu d’arbres sur le bas-côté de la route. Ils avaient quelques chevaux sur lesquels ils s’empressèrent de monter, et, abandonnant le reste de leurs affaires sur place, la course poursuite continua. Je pouvais sentir d’ici leur peur, et ça me galvanisait ! Ils avaient d’ailleurs poussé leurs montures au maximum de leurs capacités, mais ces dernières ne pouvaient rivaliser avec un poney de la Société des Mathoms, élevé en Comté, et bien habitué à ses chemins de terre. Nous étions déjà en train de gagner du terrain au moment de traverser Bourg de Touque et plus encore en parcourant les premiers chemins tortueux du Pays des Collines Vertes. L’astre solaire s’était maintenant éteint, mais la température restait étouffante. Je pouvais sentir le flanc en sueur de Cataclope-Cataclope, et sa respiration m’indiquait qu’il commençait à fatiguer. Tout en galopant, je me penchai vers l’avant, et caressai son encolure tout en lui murmurant de tenir bon. Nous étions arrivés au niveau de la ferme du Vieil Odo quand nous aperçûmes un groupe assez conséquent de bandits qui débarquèrent au milieu de la route, sortant tout à coup des fourrés environnants. J’étais impressionnée que tant d’Hommes puissent tenir derrière de si petits arbustes ! Les quelques Semi-Orques disparurent rapidement de notre champ de vision.- Habricotine ! me dit le chef, m’intimant à faire halte. A bonne distance du groupe – nous ne voulions pas que nos chevaux subissent l’attaque – nous descendîmes de cheval. Je pris ma hache à deux mains et la fis tournoyer un peu, histoire de l’avoir bien en main. Galaenthir empoigna de son côté sa grande épée et commença à jauger la situation.- Tu prends ceux de gauche, et moi ceux de droite, l’interrompant dans ses réflexions, ne souhaitant pas attendre une minute de plus. A celui qui en descendra le plus pourra descendre le plus de bière en rentrant !! A L’ASSAAAAAUUUUT !!!! Je poussai un cri de guerre qui en aurait fait frémir plus d’un, mais malheureusement, le fait que nous ne soyons que deux n’avait pas tellement impressionné nos ennemis. Mais ce ne fut en fin de compte que pour le mieux, car la surprise était à son comble. Ne pensant pas que l’on puisse vraiment leur rouler dessus, ils ne s’attendirent pas à notre impact. A la dernière seconde, je bondis et envoyai ma hache vers l’avant. Elle fendit l’air et par la même occasion le crâne du premier idiot sur mon chemin. Les bandits alentours firent une pause, certains bouche-bée, n’en croyant pas leurs yeux. Je n’attendis alors pas plus longtemps pour continuer à faire tournoyer mon arme autour de moi. J’en mis deux de plus à terre avant que la riposte ne commence réellement. - Enfin ! Il n’est pas trop tôt !! Défendez-vous comme il faut, bande d’abrutis ! YAAAAAAAAH ! C’était du pur bonheur, je m’amusais comme une folle. Ca faisait un moment que je n’avais pas eu d’action, et me dégourdir les membres me faisait un bien incroyable. J’esquivais les coups d’épée ou me baissais au moment opportun pour mieux bondir ensuite. Les rangs des brigands commençaient peu à peu à s’éclaircir, mais je mentirais si je disais que la situation allait se résoudre aussi facilement qu’enfiler une chaussure. Les bandits s’étaient éparpillés tout autour de nous, et Galaenthir et moi peinions un peu à les garder à distance. Il fallait percer à travers ce cercle. Je me ruai vers l’avant et envoyai un coup de coude bien placé au premier sur mon chemin. Il se tordit instantanément et naturellement vers l’avant, pile poil contre le plat de ma lame. Je le repoussai alors violemment à l’aide de mon arme et également de mon pied. J’allais lui marcher dessus quand deux grands gaillards fondirent sur moi, cherchant à me faire tomber. On dit souvent que lorsque l’on veut vraiment quelque chose, la taille ne compte pas. Je mettrais bien mon poing dans la figure de celui qui a pu dire de telles sottises.- FICHTRE ! réussis-je à dire avant d’être projetée en arrière comme un vulgaire rondin de ce jeu de boules qu’affectionnent les géants de pierres. J’atterris sur mon postérieur et dus lâcher mon arme, mes ennemis bien trop proches de moi. Je me défendis comme je pus en leur mettant les doigts en plein dans leurs globes oculaires. L’expérience fut traumatisante pour eux, mais un peu pour moi aussi, et je me jurai que je faisais cela pour la première et la dernière fois. Ils hurlèrent de douleur et je pus me libérer. Avisant ma hache à deux mains au sol sous mes deux précédents attaquants, je dus me résoudre à sortir mon arc. J’encochai rapidement une flèche pour descendre le brigand le plus proche, et je remarquai avec satisfaction, en observant autour de moi, que leur nombre avait largement diminué.
J’étais alors en train de viser un ennemi plutôt grand quand tout à coup, je sentis mes muscles se contracter. Une violente douleur parcourut tout mon corps. Je serrai les dents et tentai de résister à l’envie de crier. Je ne pouvais plus bouger, complètement paralysée. Je sentis ensuite mes jambes flancher et ne tardai pas à tomber à genou.
Devant moi, il y avait maintenant un individu tout vêtu de noir. Une large capuche m’empêcha de voir son visage. Bien que je fusse sans défense, je n’allais pas me laisser débiner.- ESPECE DE LÂCHE ! BRUTE SANS HONNEUR ! Comment oses-tu utiliser de tels maléfices ! Viens t’battre au corps à corps, qu’on en finisse ! criai-je à la sombre silhouette. - Très chère Hobbite, ce n’est pas un langage à tenir devant ton futur maître, répondit-il calmement. - Non mais pour qui tu te prends ! Attends un peu que j’me libère, tu vas voir c’que tu vas voir ! - Ligotez-la, on s’en va, conclut-il sèchement. Je n’arrivais pas à en croire mes yeux. Ce gredin allait m’enlever, comme ça ? Mais où était la logique dans tout ça ? Même en usant de toute ma volonté, je n’arrivais pas à bouger d’un cil. Deux sbires sans cervelle m’empoignèrent sous les aisselles pour me relever et ils commencèrent à m’attacher les mains dans le dos. C’est avec horreur que je ressentis les barbelés entrer dans la chair de mes poignets. Cette fois-ci, je ne pus réprimer un rugissement de douleur. Ils firent de même avec mes chevilles. A l’instant d’après, comme un vulgaire sac à patates, l’un des deux – le plus gros m’a-t-il semblé – me mit sur l’une de ses épaules. C’est là que je vis Galaenthir. Il était lui aussi cloué au sol et il regardait la scène en silence. Les brigands qui restaient étaient en retrait. Ils avaient probablement reçus des ordres. Avec toute la force de mes poumons, je hurlai :- GALAENTHIR !! NE RESTE PAS LA, VA TROUVER LES AUTRES, ET PROMETS-MOI QUE TU VAS FAIRE GRILLER TOUS CES SALAUDS JUSQU’AU DERNIER !!! Après nous être éloignés d’une certaine distance, je vis que le maléfice n’avait plus d’emprise sur le chef. Il se releva et jetant un dernier regard dans ma direction, il battit en retraite et repartit vers les chevaux. Quant à moi, je ne supportai plus la douleur. Epuisée, je la laissai m’envahir et accueillis les ténèbres à bras ouverts. | |
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Orchys
Messages : 3932 Date d'inscription : 14/01/2016 Age : 53 Localisation : Lausanne, Confération Helvétique Humeur : zen, même avec le fouet
| Sujet: Re: BG Hors Série n°1 - Spécial Anniversaire d'Orchys - L'enlèvement d'Habricotine Lun 15 Fév - 15:53 | |
| . Pauvre de moi Suis dans les ténèbres et même pô eu le temps de sortir mon poisson UN IMMENSE MERCI à LIZETH qui m'a fait lecture en primeur de cet épisode hors série en live direct prime time sur TS J'vous dit pô mon émotion.............................. C'est un cadeau mémorable et touchant.Liz, je t'aime | |
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Myrhendil
Messages : 357 Date d'inscription : 18/01/2016 Localisation : Un caillou au bout du monde Humeur : Zen en général
| Sujet: Re: BG Hors Série n°1 - Spécial Anniversaire d'Orchys - L'enlèvement d'Habricotine Mer 17 Fév - 9:17 | |
| Alors là, c'est dramatique ! Mais que possède donc Rosalynd ? Quel est ce talisman que tous les méchants recherchent ?
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| Sujet: Re: BG Hors Série n°1 - Spécial Anniversaire d'Orchys - L'enlèvement d'Habricotine | |
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